Relations États-Unis-Iran : tensions et enjeux au Moyen-Orient

Les relations entre les États-Unis et l’Iran sont marquées par une histoire complexe de tensions, de sanctions économiques et de négociations diplomatiques, avec des répercussions significatives sur le Moyen-Orient. Depuis la révolution iranienne de 1979, qui a renversé le Shah soutenu par Washington et instauré une république islamique hostile aux intérêts américains, les deux pays ont entretenu des relations souvent conflictuelles. Ces tensions se sont intensifiées avec le développement du programme nucléaire iranien, les sanctions économiques imposées par les États-Unis et l’influence croissante de l’Iran dans la région.

L’accord nucléaire iranien, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), signé en 2015 entre l’Iran et un groupe de puissances mondiales comprenant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Russie et la Chine, représentait une avancée diplomatique majeure. Cet accord visait à limiter les capacités nucléaires de l’Iran en échange d’une levée progressive des sanctions économiques. Les restrictions portaient sur le nombre de centrifugeuses, la quantité d’uranium enrichi et la surveillance internationale des installations nucléaires iraniennes. En retour, l’Iran a obtenu un allégement substantiel des sanctions, facilitant ainsi l’accès aux marchés internationaux et stimulant son économie.

Cependant, en mai 2018, le président américain Donald Trump s’est retiré unilatéralement du JCPOA, dénonçant l’accord comme étant trop favorable à l’Iran et insuffisant pour contrer son influence régionale. Cette décision a relancé les tensions, les États-Unis réimposant des sanctions économiques sévères qui ont lourdement affecté l’économie iranienne. En réponse, l’Iran a amorcé une réduction graduelle de ses engagements nucléaires, menant à une escalade des inquiétudes internationales concernant le potentiel nucléaire de Téhéran.

Les sanctions américaines ont eu un impact profond sur l’économie iranienne, aggravant l’inflation, le chômage et la dévaluation de la monnaie. Elles ont également limité les capacités de l’Iran à commercer avec d’autres nations, malgré les tentatives de contournement via des partenaires comme la Chine et l’Union européenne. Cette pression économique a poussé l’Iran à renforcer ses alliances régionales, notamment avec le Hezbollah au Liban, les milices chiites en Irak et en Syrie, et le gouvernement syrien de Bachar al-Assad, consolidant ainsi son influence au Moyen-Orient.

L’influence iranienne dans la région est également manifeste par son rôle dans divers conflits et sa capacité à soutenir des groupes alliés. En Irak, l’Iran exerce une influence politique et militaire considérable, soutenant les milices chiites qui jouent un rôle clé dans la lutte contre l’État islamique. En Syrie, l’Iran a été un allié fidèle du régime d’Assad, fournissant des troupes, des armes et un soutien logistique essentiel pour maintenir le pouvoir du président syrien. Au Yémen, l’Iran soutient les Houthis dans leur conflit contre le gouvernement reconnu internationalement, contribuant ainsi à la prolongation et à l’intensification de la guerre civile.

Face à ces défis, les États-Unis ont cherché à contenir l’influence iranienne par divers moyens, incluant des opérations militaires ciblées, des pressions diplomatiques et des alliances stratégiques avec des partenaires régionaux comme Israël et l’Arabie saoudite. L’administration américaine actuelle a montré une volonté de renouer avec l’Iran, cherchant à renégocier le JCPOA afin de rétablir une coopération nucléaire et de réduire les tensions économiques. Toutefois, les négociations restent complexes, entravées par la méfiance mutuelle et les divergences sur les conditions de l’accord.

Par ailleurs, l’Iran continue de jouer un rôle central dans les dynamiques géopolitiques du Moyen-Orient. Sa capacité à influencer divers conflits régionaux et à maintenir des alliances stratégiques lui confère un pouvoir significatif, souvent en opposition directe avec les intérêts américains et ceux de leurs alliés. Cette rivalité s’étend également au cyberespace, où des cyberattaques et des opérations de désinformation sont fréquemment utilisées pour affaiblir les positions adverses.

Les relations États-Unis-Iran sont également influencées par des facteurs internes, tels que les dynamiques politiques américaines et les évolutions au sein du gouvernement iranien. Les tensions politiques internes aux États-Unis, les changements de leadership et les priorités fluctuantes en matière de politique étrangère peuvent impacter la consistance des stratégies américaines envers l’Iran. De même, les réformes politiques et économiques en Iran, ainsi que les aspirations de sa population pour plus de liberté et de prospérité, peuvent influencer les relations bilatérales.

En conclusion, les relations entre les États-Unis et l’Iran demeurent un élément clé de la stabilité et de la sécurité au Moyen-Orient. L’accord nucléaire, les sanctions économiques et l’influence régionale de l’Iran sont au cœur des tensions actuelles, reflétant une rivalité profonde aux implications globales. La résolution de ces tensions nécessitera des efforts diplomatiques soutenus, une volonté de compromis et une compréhension mutuelle des enjeux complexes qui sous-tendent cette relation tumultueuse. L’avenir des relations États-Unis-Iran aura un impact déterminant non seulement sur les deux nations, mais aussi sur la dynamique politique et sécuritaire de l’ensemble de la région du Moyen-Orient.

Alimentation et durabilité : défis contemporains

L’innovation dans le domaine des repas, de la cuisine et de la gastronomie a été une force motrice de l’évolution des pratiques culinaires et de la transformation des repas dans le monde. Des anciennes méthodes de cuisson des aliments à la gastronomie moléculaire moderne, les arts culinaires ont continuellement accepté de nouvelles stratégies, de nouveaux ingrédients et de nouvelles technologies pour améliorer les saveurs, la démonstration et la valeur nutritionnelle.

Historiquement, l’innovation en matière de produits alimentaires a souvent été dictée par l’exigence. La découverte du feu et le développement de méthodes de cuisson des aliments telles que le rôtissage, l’ébullition et la cuisson au four ont constitué des étapes fondamentales. Ces techniques ont non seulement rendu les aliments plus appétissants, mais aussi moins dangereux en réduisant le risque de problèmes de santé d’origine alimentaire. L’avènement de l’agriculture, vers 10 000 ans, a marqué une autre étape importante, permettant à l’humanité de cultiver et de domestiquer les plantes et les animaux, ce qui a finalement entraîné des approvisionnements alimentaires plus réguliers et l’introduction de différentes cuisines.

La vente et l’achat d’épices entre le XVe et le XVIIe siècle illustrent la manière dont l’échange de composants et de connaissances culinaires entre les cultures a stimulé l’innovation. Les assaisonnements tels que le poivre, la cannelle et le clou de girofle n’étaient pas seulement des produits de base bénéfiques, mais ils ont également introduit de nouvelles saveurs et solutions de conservation dans les repas européens.

À l’ère moderne, les progrès technologiques ont transformé la production, la transformation et la préparation des aliments. L’invention de la réfrigération a prolongé la durée de conservation des denrées périssables, permettant la syndication mondiale de produits et de viandes propres. La mise en conserve et la pasteurisation, développées au 19e siècle, ont encore amélioré la sécurité et le stockage des aliments.

Le XXe siècle a vu l’essor de la production industrielle de denrées alimentaires, caractérisée par la fabrication de masse et les aliments de confort. Néanmoins, cette période a également suscité un retour en arrière et un désir renouvelé d’aliments artisanaux et biologiques, mettant en évidence une tension entre la performance technologique et la qualité classique.

La gastronomie moléculaire, une sous-discipline de la science des repas qui explore les transformations physiques et chimiques des composants pendant la cuisson des aliments, est l’une des évolutions les plus passionnantes de la cuisine moderne. Pionnière de chefs tels que Ferran Adrià et Heston Blumenthal, la gastronomie moléculaire a introduit des tactiques telles que la sphérification, la gélification et l’émulsification pour créer des finitions et des rapports inédits. Par exemple, les « olives d’eau » d’Adrià et les « fruits de bœuf » de Blumenthal illustrent la façon dont les concepts scientifiques peuvent être appliqués pour créer des recettes qui surprennent et plaisent aux sens.

La gastronomie moléculaire met également l’accent sur l’importance de l’expérience sensorielle. En manipulant la texture, la température et la présentation, les cuisiniers peuvent créer des expériences gastronomiques multisensorielles qui font appel aux cinq sens et transforment un repas en un événement inoubliable.

Ces dernières années, la durabilité est devenue un axe essentiel de l’innovation alimentaire. Le système alimentaire mondial est confronté à d’importantes difficultés, notamment le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources et la croissance démographique. Des approches impressionnantes de l’agriculture durable, telles que la récolte verticale, l’hydroponie et l’aquaponie, tentent de produire des denrées alimentaires plus efficacement tout en réduisant l’empreinte sur l’environnement.

Les viandes structurées par les plantes et produites en laboratoire représentent une autre frontière dans l’innovation alimentaire durable. Des entreprises comme Beyond Meat et Impossible Foods ont créé des produits à base de plantes qui imitent la saveur et le toucher de la viande, attirant à la fois les végétariens et les mangeurs de viande inquiets de l’impact de l’élevage sur l’environnement. De même, la viande produite en laboratoire, fabriquée en cultivant des cellules d’animaux sauvages dans un environnement contrôlé, atelier croissant et pain au chocolat à Paris promet de réduire au minimum le besoin d’une agriculture animale classique.

Les technologies numériques jouent également un rôle crucial dans l’innovation des arts culinaires modernes. L’analyse de l’information et l’intelligence artificielle sont utilisées pour produire des plans nutritionnels et des recettes personnalisés, adaptés aux besoins et aux préférences des personnes en matière de santé. Les appareils domestiques intelligents, tels que les cuisinières de précision et les unités de préparation de plats automatisées, permettent aux cuisiniers d’expérimenter plus facilement des techniques avancées et d’obtenir des résultats dignes d’un restaurant.

Les plateformes de médias sociaux ont modifié la manière dont les tendances alimentaires se répandent et dont les cuisiniers et les amateurs de cuisine parlent de leurs projets. Instagram, par exemple, a popularisé des plats visuellement beaux et des styles alimentaires tels que les spectrum bagels et les avocado toasts, influençant les préférences des clients et les pratiques culinaires.

L’innovation en matière d’alimentation, de plats et de gastronomie est un processus dynamique et continu, motivé par un mélange de nécessité, d’attention et d’imagination. Des méthodes de cuisson historiques aux pratiques réductrices de la gastronomie moléculaire et de l’agriculture respectueuse de l’environnement, chaque innovation a contribué à la riche tapisserie de la culture culinaire mondiale. À mesure que nous avançons, l’intersection de la technologie moderne, de la durabilité et de l’art culinaire continuera à façonner l’avenir de l’alimentation, offrant de nouvelles possibilités quant à la manière dont nous cultivons, préparons et dégustons tout ce que nous mangeons. La recherche permanente de l’innovation prétend non seulement améliorer nos expériences culinaires, mais aussi résoudre les difficultés les plus pressantes auxquelles sont confrontées nos solutions alimentaires aujourd’hui.

Le Russiagate

Le plan pour les démocrates de se présenter contre la Russie pourrait s’effondrer.
Après avoir gaspillé une grande partie des six derniers mois à accuser les Russes de l’horrible présidence de Donald Trump…
Après avoir blâmé les graves déficits démocratiques de l’Amérique sur les ploutocrates en Russie plus que sur les ploutocrates en Amérique…
Après avoir largement commercialisé la marque de leur propre parti comme étant plus anti-russe que pro-ouvrier…
Après avoir poussé de nombreuses organisations, experts et militants alignés sur le Parti démocrate à se focaliser davantage sur la Russie que sur les mille coupures chroniques de la démocratie ici chez nous…
Après avoir absorbé d’innombrables heures de temps d’antenne télévisé et de grandes quantités d’encre et des millions de pixels pour dénoncer la Russie au lieu d’offrir des remèdes progressifs aux profondes inquiétudes économiques des électeurs américains…
Maintenant, les démocrates au Congrès et d’autres chefs de partis commencent à faire face à une réalité émergente: la question gagnante de la Russie est une question perdante.
Les résultats d’un nouveau sondage national fiable – et ce que les membres du Congrès continuent d’entendre lorsqu’ils écoutent réellement les électeurs chez eux – réclament une réorientation drastique des passions du Parti démocrate. Et un nombre croissant de démocrates au Congrès reçoivent le message.
Les démocrates frustrés espérant élever leur fortune électorale ont un message retentissant pour les chefs de parti: arrêtez de parler tant de la Russie », a rapporté The Hill ce week-end. Contrairement aux principaux porte-parole de leur parti, les démocrates de terrain disent que le récit Russie-Trump n’est tout simplement pas un problème pour les électeurs du district, qui sont beaucoup plus préoccupés par les préoccupations économiques du pain et du beurre comme les emplois, les salaires et les coût de l’éducation et des soins de santé.
La couverture de Hill a ajouté: À la suite d’une série de défaites électorales spéciales, un nombre croissant de démocrates appellent à un ajustement de la messagerie des partis, une orientation qui détourne l’attention de la Russie de l’économie. Le résultat des élections de 2018, disent-ils, dépend de la façon dont les démocrates gèrent ce changement. »
De telles évaluations ne sont pas seulement impressionnistes ou anecdotiques. Un sondage important vient de tirer des conclusions qui indiquent que les chefs de partis opèrent sous des illusions politiques.
Mené la semaine dernière, le sondage national Harvard-Harris a révélé un grand décalage entre l’obsession russe des élites du Parti démocrate à Washington et les électeurs du pays.
Le sondage révèle les risques inhérents aux démocrates, qui espèrent faire de gros gains – ou même reconquérir la Chambre – en 2018 », a rapporté The Hill. L’enquête a révélé que si 58% des électeurs se sont dits préoccupés par le fait que Trump pourrait avoir des relations d’affaires avec Moscou, 73% ont dit qu’ils craignaient que les enquêtes en cours empêchent le Congrès de s’attaquer à des questions plus vitales pour eux. »
Le co-directeur du sondage Harvard-Harris, Mark Penn, a commenté les résultats: Bien que les électeurs s’intéressent vivement à toute ingérence électorale russe, ils craignent que les enquêtes soient devenues une distraction pour le président et le Congrès qui fait mal plutôt que d’aider le pays.  »
Ces données entrantes suscitent une dissidence plus franche de la part des démocrates de la Chambre qui veulent être réélus et destituer les républicains du pouvoir majoritaire. En bref, si vous ne voulez pas d’un haut-parleur GOP de la Chambre, sage à la politique en jeu à travers le pays.
Le membre du Congrès du Vermont, Peter Welch, un démocrate progressiste, l’a exprimé ainsi: nous devons nous concentrer sans relâche sur l’amélioration économique et nous devons éviter de nous limiter à la critique de Trump, qu’il s’agisse de la Russie ou de Comey. Parce que cela a sa propre dynamique indépendante, cela va se passer de lui-même sans que nous nous accrochions. »
Welch a déclaré: Nous nous en sortirons beaucoup mieux si nous ne faisons que le travail acharné de l’élaboration d’un programme. Parler de Trump et de la Russie ne crée pas d’agenda. »
Créer un programme convaincant reviendrait à rejeter ce qui est devenu le réflexe par cœur de la direction du Parti démocrate – continuez à marteler Trump comme un outil du Kremlin. Dans un commentaire récent typique, la leader de la minorité parlementaire Nancy Pelosi a martelé un sujet de discussion déjà si épuisé qu’il a l’apparence d’un clou plié: Qu’est-ce que les Russes ont sur Donald Trump?
En revanche, un autre démocrate de la Chambre, Matt Cartwright de Pennsylvanie, a déclaré: Si vous me voyez traiter la Russie et les critiques du président et de choses comme ça comme une question secondaire, c’est parce que c’est ce que mes électeurs ressentent à ce sujet. »
Mais depuis les élections de novembre dernier, les dirigeants démocrates du Congrès ont placé les paris du parti sur le cheval russe. Et il tire maintenant boiteux.
Oui, une enquête vraiment indépendante est nécessaire pour enquêter sur les accusations selon lesquelles le gouvernement russe a interféré avec les élections américaines. Et les enquêteurs devraient également creuser pour savoir s’il existe des preuves réelles que Trump ou ses agents de campagne se sont livrés à des activités néfastes avant ou après les élections. En même temps, prenons une prise. La tribune partisane sur Capitol Hill, par les principaux républicains et démocrates, ne peut guère être considérée comme indépendante. »
Dans les couches supérieures du Parti démocrate national, et en particulier pour l’aile Clinton du parti, blâmer la Russie a été d’une importance viscérale. Un livre récent sur la dernière campagne présidentielle d’Hillary Clinton – Shattered », par les journalistes Jonathan Allen et Amie Parnes – comprend un passage révélateur. Dans les 24 heures suivant son discours de concession », rapportent les auteurs, le directeur de campagne Robby Mook et le président de campagne John Podesta ont réuni son équipe de communication au siège de Brooklyn pour concevoir le cas que l’élection n’était pas entièrement sur le point.»
Lors de cette réunion, ils ont examiné le scénario qu’ils présenteraient à la presse et au public. Déjà, le piratage russe était la pièce maîtresse de l’argument. »
Au début du printemps, l’ancienne directrice des communications de la campagne présidentielle de Clinton en 2016, Jennifer Palmieri, a résumé l’approche postélectorale dans un article d’opinion du Washington Post: si nous expliquons clairement que ce que la Russie a fait n’est rien de moins qu’une attaque contre notre république, le public sera avec nous. Et plus nous en parlons, plus ils seront avec nous. »
Les données de sondage indiquent maintenant à quel point ces allégations sont erronées.
Initialement au rythme de cette année, les démocrates de Capitol Hill n’y ont probablement pas réfléchi s’ils lisaient mon article publié par The Hill il y a près de six mois sous le titre Les démocrates jouent avec le feu sur la Russie. » Au départ, j’ai averti que le message le plus cohérent des démocrates du Congrès était: blâmer la Russie. Les dirigeants du parti ont doublé dans une approche qui n’a abouti à rien pendant la campagne présidentielle – en essayant de lier le Kremlin autour du cou de Donald Trump. »
Et j’ai ajouté: Toujours plus intéressés à jouer dans la tribune de la presse qu’à parler directement de la détresse économique des électeurs de la ceinture de la rouille et d’ailleurs qui ont confié la présidence à Trump, les meilleurs démocrates préfèreraient de beaucoup le bouc émissaire Vladimir Poutine plutôt que d’examiner comment ils ont perdu. toucher avec les électeurs de la classe ouvrière.  »
Mais mon principal accent dans cet article du 9 janvier était que la rhétorique incendiaire émergente contre la Russie est extrêmement dangereuse. Cela pourrait conduire à une confrontation militaire entre deux pays qui possèdent chacun des milliers d’armes nucléaires. »
J’ai noté que l’enthousiasme pour frapper le tambour contre Poutine est en train de devenir une grande partie de l’identité publique du Parti démocrate en 2017. Et – insidieusement – cela est susceptible de donner au parti un intérêt politique à long terme pour diaboliser davantage le gouvernement russe. »
Mon article a souligné: La réalité est sombre et potentiellement catastrophique au-delà de la compréhension. En poussant à se polariser davantage avec le Kremlin, les démocrates du Congrès augmentent les chances d’une confrontation militaire avec la Russie. »
Voici une question qui mérite réflexion: combien de temps les membres du Congrès passent-ils à réfléchir aux moyens de réduire les risques d’holocauste nucléaire, par rapport à combien de temps ils passent à penser à se faire réélire?
En termes politiques, l’article de presse de The Hill du 24 juin intitulé Dems pousse les dirigeants à parler moins de la Russie »devrait être un signal d’alarme. Tenus dans le gouffre des incantations contre la Russie depuis le début de l’hiver, certains démocrates au Congrès ont commencé à réaliser qu’ils devaient briser le charme. Mais ils auront besoin de l’aide d’électeurs prêts à leur dire sans détour

le souffle puissant des baleines

Il existe une magie profonde lorsqu’on rencontre des dauphins et des baleines dans leur habitat naturel. Ces mammifères marins, avec leur sophistication, leur intelligence et leur pure majesté, ont la capacité de captiver les cœurs et les esprits et d’éveiller en nous un sentiment de réflexion. Dans cet essai, nous explorerons l’enchantement que procure l’observation de ces merveilleuses créatures dans la nature, en nous penchant sur les sentiments, les liens et les révélations qui découlent de ces rencontres.

Les dauphins, de par leur nature ludique et leurs démonstrations acrobatiques, suscitent un sentiment de plaisir et d’exaltation chez ceux qui ont la chance de les observer dans leur élément. Qu’ils sautent gracieusement dans les vagues ou qu’ils fassent du vélo sur la vague d’étrave d’un bateau qui passe, les dauphins font preuve d’une souplesse et d’une vitalité qui sont vraiment impressionnantes.

Leur intelligence et leur complexité sociale ajoutent une autre couche de fascination à l’expérience. Les dauphins sont connus pour leurs compétences complexes en matière de communication, leurs techniques de recherche coopérative et leurs liens sociaux très étroits. Observer des groupes de dauphins nager et correspondre les uns avec les autres donne un aperçu d’un monde où les liens et la compréhension sont importants.

Les baleines, avec leur taille immense et leur douce présence, suscitent un autre type de respect. De la majestueuse baleine à bosse à l’impressionnante baleine bleue, ces doux géants inspirent un sentiment d’humilité et de crainte face à la grandeur de la nature.

Voir une baleine percer la surface de l’océan ou entendre le chant obsédant d’une baleine à bosse résonner sur les vagues est en fait une rencontre transcendante qui laisse une marque indélébile sur l’âme. C’est vraiment un rappel de l’immensité et de la beauté du monde organique, et de la place que nous y occupons.

Les expériences avec les dauphins et les baleines dans la nature ont un effet profond sur ceux qui les vivent. Pour la plupart d’entre eux, il s’agit d’une rencontre profondément spirituelle, qui évoque des émotions d’interconnexion et de respect pour toute existence. L’existence même de ces créatures spectaculaires rappelle à notre société la fragilité et la beauté de l’écosystème marin, ainsi que notre responsabilité de le protéger pour les générations à venir.

En outre, ces rencontres peuvent également nous inciter à l’introspection et à la réflexion sur notre propre vie. Observer les dauphins s’ébattre dans les vagues ou la grâce tranquille d’une baleine qui passe peut insuffler un sentiment de paix et de perspective, nous aidant à échapper momentanément au stress et aux soucis de la vie courante.

Enfin, les rencontres avec les dauphins et les baleines dans la nature nous rappellent avec force l’importance de l’efficacité et de la gestion écologique. Alors que les routines humaines continuent de mettre en péril les écosystèmes marins par la pollution, la dévastation des habitats et le changement climatique, il est crucial que nous prenions des mesures pour protéger ces créatures spectaculaires ainsi que les océans qu’elles habitent.

En sensibilisant au sort des dauphins et des baleines et en soutenant les efforts de préservation, nous pouvons faire en sorte que les générations à venir aient la possibilité de ressentir le même sentiment d’émerveillement et d’admiration que celui que nous éprouvons aujourd’hui. Ce faisant, nous reconnaissons non seulement ces magnifiques animaux, mais aussi l’émerveillement du moment où nous les avons rencontrés pour la première fois dans la nature.

L’émerveillement de la rencontre avec les dauphins et les baleines dans la nature est un témoignage de la beauté et de l’émerveillement de la communauté naturelle. Qu’il s’agisse des pitreries des dauphins ou de l’existence sereine des baleines, ces rencontres suscitent des sentiments de joie, d’admiration et de révérence qui sont réellement transformateurs. Alors que nous nous efforçons de garder et de protéger nos océans et les animaux qui les occupent, puissions-nous ne jamais perdre de vue l’enchantement qui nous attend sous les vagues.

Turquie: une conférence pour les réfugiés

La Turquie vise à installer un million de réfugiés de guerre syriens dans la région du nord de la Syrie où elle a effectué une incursion militaire en octobre, a déclaré lundi le président Tayyip Erdogan.

Il a déclaré à la chaîne de télévision publique TRT qu’Ankara financerait la réinstallation par ses propres moyens si les alliés ne fournissaient pas de soutien.

La Turquie et ses alliés rebelles syriens ont lancé l’offensive contre la milice kurde des YPG, que Ankara considère comme un groupe terroriste. Après avoir saisi une bande de terre à l’intérieur de la Syrie de 120 km (75 miles) de long et d’environ 30 km (18 miles) de large allant de la ville de Ras al Ain à Tel Abyad, la Turquie a signé des accords séparés avec les États-Unis et la Russie pour mettre fin à son assaut .

La Turquie avait précédemment déclaré qu’elle pouvait installer jusqu’à 2 millions de réfugiés syriens dans une «zone de sécurité» de 444 km (275 miles) de long qu’elle visait à former dans le nord-est de la Syrie, et a exhorté à plusieurs reprises les alliés de l’OTAN à fournir une aide financière pour les plans.

La Turquie accueille actuellement plus de 3,5 millions de réfugiés de la guerre voisine de 8 ans et demi en Syrie. Les autorités turques n’ont pas indiqué quand commencerait la réinstallation des réfugiés.

« La nation turque peut réaliser une étape exemplaire entre Ras al Ain et Tel Abyad », a déclaré Erdogan dans son interview à TRT, brandissant une carte de la région avec des marques dessus. «Installer un million de personnes entre Tel Abyad et Ras al Ain, c’est notre objectif dans la zone de sécurité, c’est notre plan.»

La semaine dernière, Erdogan a rencontré ses homologues allemand, français et britannique en marge d’un sommet de l’OTAN à Londres pour tenir des discussions sur les développements en Syrie et son plan de «zone de sécurité».

Après le sommet, Erdogan a déclaré qu’un pays, qu’il n’a pas nommé, avait promis son soutien au plan mais que l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ne l’avaient pas fait. Il avait précédemment déclaré que le Qatar pouvait l’appuyer.

L’Union européenne et les alliés de la Turquie à l’OTAN ont rejeté ses appels à une aide financière et condamné l’offensive turque, qui, selon eux, pourrait entraver la lutte contre l’État islamique en Syrie. La Turquie a rejeté les préoccupations.

Un séminaire à Padoue

Le théâtre de Padoue est le plus ancien théâtre anatomique du monde. Et dans ce théâtre-là, vous ne serez sans doute pas pressé de voir une représentation : un théâtre anatomique est en effet un lieu où l’on étudie des patients (ou des cadavres) sous l’oeil curieux des médecins ! L’université de Padoue, fondée en 1222, est la seconde plus ancienne d’Italie et l’une des plus anciennes d’Europe. L’université était réputée pour être l’un des principaux centres de recherche anatomique, grâce, en grande partie, à l’indépendance de son statut vis-à-vis de l’Église. Au XVIe siècle, cette indépendance fut préservée du fait de la protection qu’offrait la République vénitienne à l’université, qui put mener des recherches importantes en dépit des craintes de l’Église.
La faculté de médecine de l’université bénéficia en outre de la présence de certaines des figures les plus importantes de la médecine moderne qui entreprirent d’étudier le corps d’un point de vue empirique et découvrirent des fonctions physiologiques essentielles. Parmi ces figures, Hieronymus Fabricius, qui occupait la chaire de chirurgie et d’anatomie de l’université, découvrit des valves dans les veines humaines. Ce fut lui qui conçut le théâtre anatomique sous la forme d’un œil humain, en plaçant une balustrade en bois autour de la table d’opération. Au-dessus de la porte d’entrée, une inscription qui porte son nom lui rend hommage.
Le théâtre de 200 places, inauguré en 1594, était accessible au public, et l’on y traitait souvent des patients souffrant de lacérations consécutives à une agression.
Parmi les étudiants de Fabricius figuraient le médecin anglais William Harvey, qui fut un pionnier dans l’étude de la circulation sanguine, et l’anatomiste flamand Adriaan Van den Spiegel, qui réalisa la première étude approfondie de la malaria. Parallèlement à ces grands médecins, Galilée, le « père de l’astronomie moderne », occupa la chaire de physique à Padoue de 1592 à 1610. Si le théâtre n’est plus en activité aujourd’hui, il reste un lieu fascinant (et très insolite !) à découvrir. Ne le manquez pas si vous passez dans ce coin de l’Italie !

La sombre histoire de l’Amérique du Sud

L’Amérique du Sud est une terre riche en histoire et en culture, depuis les anciennes civilisations des Incas et des Mayas jusqu’aux traditions colorées et aux villes dynamiques de l’Amérique du Sud d’aujourd’hui. Cependant, sous la beauté et la diversité du continent sud-américain se cache une sombre histoire de violence et d’injustice. En particulier, les Incas, l’une des civilisations les plus puissantes et les plus sophistiquées de l’ère précolombienne, ont été victimes de massacres et d’atrocités de la part d’envahisseurs étrangers. Dans cet article de blog, nous allons explorer l’héritage complexe des Incas et examiner l’histoire des massacres en Amérique du Sud.

Les Incas, qui régnaient sur un vaste empire comprenant le Pérou, la Bolivie, l’Équateur, le Chili et certaines parties de l’Argentine et de la Colombie actuels, étaient admirés pour leur ingénierie avancée, leurs brillantes techniques agricoles et leur organisation militaire inégalée. Cependant, leur empire a finalement été détruit par les conquistadors espagnols au XVIe siècle, qui se sont montrés impitoyables dans leur quête de pouvoir et de domination.

L’un des massacres les plus célèbres des Incas est la bataille de Cajamarca, qui s’est déroulée en 1532. Lors de cette bataille, le conquistador espagnol Francisco Pizarro et sa petite armée ont réussi à capturer l’empereur inca Atahualpa, malgré le fait que les forces incas étaient largement supérieures en nombre à celles des Espagnols. Cette défaite a entraîné l’effondrement de l’empire inca et la soumission des peuples indigènes d’Amérique du Sud.

L’héritage des Incas est également entaché par le massacre des peuples indigènes après le déclin de l’empire inca. Alors que les colonisateurs espagnols et portugais continuaient à étendre leur territoire, ils ont souvent forcé les autochtones à travailler dans les mines et les plantations, souvent dans des conditions brutales. Cette exploitation a entraîné la mort de milliers de personnes et la réduction en esclavage de beaucoup d’autres.

Bien entendu, l’histoire des massacres et de la violence en Amérique du Sud ne s’est pas arrêtée avec l’arrivée des Espagnols ; en effet, les siècles suivants ont vu une litanie d’atrocités commises à l’encontre des populations indigènes. Au Guatemala, par exemple, une guerre civile qui a duré des années 1960 aux années 1990 a vu l’État se livrer à des massacres, à des disparitions forcées et à d’autres violations des droits de l’homme.

L’Amérique du Sud est un continent chargé d’histoire, de culture et de beauté, mais c’est aussi un endroit au passé complexe et souvent troublant. Les Incas ont été l’une des civilisations les plus remarquables de l’histoire de l’humanité, et leur héritage se perpétue dans les traditions et les coutumes de l’Amérique du Sud d’aujourd’hui. Cependant, il est important de ne pas oublier les massacres et autres atrocités qui ont été commis à leur encontre, et plus largement à l’encontre des peuples indigènes d’Amérique du Sud. En reconnaissant et en comprenant cette histoire, nous pouvons œuvrer à un avenir plus juste et plus équitable pour tous les peuples d’Amérique du Sud.

La singularité du Mirage de Dassault

Dassault Aviation, une identité synonyme d’ingénierie aérospatiale française, est le point d’ancrage des prouesses du pays en matière d’avions de combat. Des lignes épurées du Rafale aux ailes delta du Mirage, les avions de combat français sont rapidement reconnaissables et respectés dans le monde entier. Cette vénération ne découle pas seulement de leur conception sophistiquée, mais aussi de l’héritage de Dassault Aviation, une société qui a été le pilier de la scène aéronautique des services militaires français pendant de nombreuses décennies.

Fondée par Marcel Bloch, plus tard appelé Marcel Dassault, au début du XXe siècle, Dassault Aviation a connu des débuts modestes pour devenir un géant dans le monde de l’aérospatiale. La passion de Marcel Dassault pour l’aviation et sa vision inébranlable de la création d’avions de qualité supérieure ont propulsé la société sous les feux de la rampe. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France avait terriblement besoin de reconstruire les capacités de son armée, et Dassault était là, jouant un rôle crucial dans le rétablissement de la supériorité aérienne française.

La série d’avions à réaction Mirage est sans doute la marchandise la plus emblématique issue des écuries de Dassault. Introduit dans les années 1960, le Mirage était une représentation du savoir-faire aéronautique français. Sa conception et son style d’aile delta étaient révolutionnaires, offrant un mélange de vitesse, d’agilité et de polyvalence. Le Mirage III, en particulier, a acquis une réputation mondiale et ses variantes ont été commercialisées dans de nombreux pays, consolidant la position de la France en tant que grand exportateur d’armes. Le Mirage 2000, qui est apparu plus tard, a perpétué l’héritage avec une avionique moderne et des capacités de combat accrues.

Le Rafale est le joyau de la couronne de Dassault dans le monde des avions de combat mma multirôles. Lancé au début des années 2000, il a été conçu pour remplir un large éventail de rôles, allant de la suprématie aérienne et de l’interdiction à la reconnaissance et à la dissuasion nucléaire. Son avionique avancée, sa manœuvrabilité et ses caractéristiques multirôles en font l’un des avions de combat mma les plus sophistiqués actuellement en service. Le Rafale a combattu dans diverses zones de conflit, ce qui témoigne de son efficacité et de sa fiabilité.

La forte dépendance de l’armée de l’air française à l’égard de Dassault Aviation soulève une question importante : cette dépendance est-elle une force ou une vulnérabilité potentielle ? D’une part, le fait de disposer d’une puissance résidentielle comme Dassault permet à la France de contrôler totalement la technologie moderne de son armée de l’air. Elle n’a pas besoin de s’appuyer sur des acteurs extérieurs, ce qui la rend moins sensible aux pressions géopolitiques. En témoigne la capacité de la France à exporter ses avions vers de nombreux pays, sans avoir à subir les contraintes des plans étrangers que d’autres pays pourraient rencontrer. En outre, la relation symbiotique avec Dassault garantit que les besoins de l’armée française sont toujours une priorité, ce qui se traduit par des délais d’exécution rapides, des améliorations et des personnalisations qui ne seraient peut-être pas possibles si plusieurs entreprises étaient concernées.

D’un autre côté, la dépendance à l’égard d’une seule entité peut être considérée comme une mise en commun de trop d’œufs dans un seul panier. Si Dassault devait rencontrer des difficultés financières ou technologiques, cela pourrait avoir des ramifications directes pour l’armée française. La diversification des fournisseurs pourrait, en théorie, la conception des avions de chasse minimiser ces risques.

La contribution de Dassault Aviation à l’expertise aérienne de l’armée française est incontestable. Ses jets symbolisent la fusion de l’art et de l’ingénierie, et incarnent l’esprit d’innovation et d’excellence. La relation étroite entre Dassault et l’armée française a incontestablement propulsé la France au premier rang de la technologie aérospatiale.

Néanmoins, comme pour toutes les relations, il est essentiel de mesurer continuellement la dynamique pour s’assurer que les deux parties sont également récompensées et qu’il n’y a pas d’excès de dépendance. Pour l’heure, Dassault reste un pilier irremplaçable dans le panthéon de l’aviation militaire française, un témoignage de l’héritage durable de Marcel Dassault et des nombreuses années qui ont porté son regard vers l’avenir.

Déclencher une crise financière mondiale

J’espère que les lecteurs ne seront pas détournés de la discussion de ce post sur la façon de mettre en œuvre un jubilé de dette en chicanant avec sa configuration. Certains (en particulier Lambert) contestent l’idée que COVID-19 est un cygne noir, car les épidémiologistes mettent en garde contre le risque de pandémie depuis plus d’une décennie. Mais les économistes vivent dans une bulle et ne sont pas disposés à intégrer les résultats d’autres sciences sociales dans leur travail, donc une discipline comme la santé publique est à peine sur leur radar. Ou pour le dire autrement, malgré un film assez populaire, Contagion, montrant comment une pandémie conduirait les autorités à obliger les gens à s’abriter à la maison, des résultats comme celui-ci ont été traités comme de la fiction par trop de politiciens et de décideurs. Par conséquent, le risque d’un choc soudain mondial était quelque chose qui ne pouvait même pas être envisagé.
Je ne pense pas que Öncü comprenne parfaitement qui sont les prêteurs ». Par exemple, les investissements dans la dette sont des éléments importants des actifs des fonds de pension, des dotations et des fondations. Öncü semble penser qu’ils sont détenus de manière significative par des individus riches, alors qu’aux États-Unis, ce n’est pas le cas.
Il affine le problème central qui a été esquivé en 2008: comment répartir les pertes sur créances douteuses. Öncü semble penser qu’ils peuvent être redistribués. Mais au lieu de cela, la priorité était alors de préserver les institutions et les structures de pouvoir existantes, et personne ne se souciait beaucoup si cela signifiait jeter les emprunteurs sous le bus. Après tout, ils devaient être des prodiges pour s’être mis dans ce pétrin.
Que ce soit un cygne noir ou un bouc émissaire, Covid-19 est un événement extraordinaire. Déclarée par l’OMS comme une pandémie, Covid-19 a donné naissance au concept d’arrêt économique soudain. » Nous avons besoin de mesures extraordinaires pour le contenir.
Initialement appelée le nouveau coronavirus 2019, la maladie à coronavirus (Covid-19) est apparue fin 2019 à Wuhan, en Chine et a été signalée pour la première fois au bureau de pays de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine le 31 décembre 2019. Devenant rapidement endémique , elle a été déclarée par l’OMS «Urgence de santé publique de portée internationale» le 30 janvier 2020.
Covid-19, désormais présente dans plus de 100 pays, a été déclarée pandémie par l’OMS. Cependant, les marchés financiers mondiaux l’avaient déclarée pandémie au cours de la semaine qui a commencé le lundi 24 février 2020, en se portant massivement garant de la pandémie. Ils l’ont fait grâce à la correction du marché des actions la plus rapide de tous les temps qui a eu lieu en six à sept jours, où une correction est définie comme une baisse d’au moins 10% par rapport au sommet. Il reste une deuxième question qui est toujours débattue, et il s’agit de savoir si Covid-19 est un cygne ou une chèvre.
Cygne, chèvre ou les deux?
Alors que l’origine du concept de chèvre (en particulier, bouc émissaire) est le chapitre 16 du Lévitique, l’un des premiers livres de la Bible, l’origine du concept de cygne dans le contexte actuel vient de Black Swan. Il y a aussi le cygne blanc, qui est originaire de Crisis Economics: A Crash Course in the Future of Finance. Un bouc émissaire est une personne ou un événement blâmé pour les actes répréhensibles, les erreurs ou les fautes d’autrui, en particulier pour des raisons d’opportunité. Quant aux deux cygnes, un cygne noir, tel que défini par Taleb (2007), est un événement aberrant imprévisible avec un impact extrême, et un cygne blanc, tel que défini par Roubini et Mihm (2010), est le même qu’un cygne noir sauf qu’il est prévisible.
Bien que, dans un essai récent, Roubini (2020) ait identifié plusieurs cygnes blancs pour 2020 qui pourraient déclencher de graves perturbations économiques, financières, politiques et géopolitiques », comme l’escalade de la guerre froide en cours entre les États-Unis (États-Unis) et la Chine à une guerre proche de la chaleur, et aux effets potentiellement catastrophiques du changement climatique, même il n’a pas qualifié Covid-19 de cygne blanc, car il s’agissait d’un événement indéniablement imprévisible. Le vrai débat est donc de savoir si Covid-19 est un cygne noir ou un bouc émissaire.
Bien que nous n’ayons pas pu le prévoir, Covid-19 n’était pas la raison, mais juste le déclencheur du krach financier en cours car tout ce dont nous avions besoin était la paille proverbiale pour briser le dos du secteur financier (Öncü 2015). Avec des bulles de prix d’actifs partout et une dette mondiale totale de plus de 322% du produit intérieur brut mondial au troisième trimestre 2019 (IIF 2020), quelque chose a dû déclencher ce qui se passe maintenant.
«Arrêt soudain économique»
Mais Covid-19 n’était pas simplement un déclencheur, car il a donné naissance au concept d’arrêt économique soudain. » Lorsque les marchés boursiers mondiaux ont chuté le 31 janvier 2020 à la suite de la déclaration de l’OMS de l’urgence de santé publique de portée internationale, El-Erian (2020) a averti les investisseurs le 2 février 2020 qu’ils devaient se départir de la mentalité d’achat du creux. Soulignant deux vulnérabilités, à savoir une croissance mondiale structurellement faible et des banques centrales moins efficaces, il a introduit le concept de dynamique économique d’arrêt brutal.
Bien qu’El-Erian n’ait pas encore défini ce qu’est exactement un arrêt économique soudain », je le considère comme le début brutal d’une profonde récession. Dans le cas de Covid-19, il s’agit d’un arrêt soudain de l’activité économique entraînant des chocs d’offre et de demande sur l’économie mondiale alors que les grandes villes des pays infectés, plus de 100 et plus, sont mises sous verrouillage. Et, ajoutez à cela l’aggravation de la guerre des prix du pétrole entre la Russie et l’Arabie saoudite.
Peu après 18 h le 8 mars 2020 à New York, les marchés à terme se sont ouverts et les contrats à terme sur le pétrole (Brent et WTI) se négocient d’environ 21%, l’or est supérieur à 1700 $ l’once et tous les contrats à terme sur indices boursiers américains sont commerce d’environ 4% vers le bas. Ce qui est pire, c’est qu’avec les rendements à long terme du Trésor américain à leurs plus bas historiques (rendement à 10 ans inférieur à 0,5% et rendement à 30 ans inférieur à 1% au moment où j’écris), les marchés des capitaux sont gelés (sans parler de nombreux projets pétroliers qui fera faillite à ces prix).
Désendettement désordonné
Tout cela signifie que ce que j’ai déclaré inévitable dans ma chronique (Öncü 2019) a déjà commencé: un désendettement mondial non financier désordonné de la dette du secteur privé, qui est susceptible d’entraîner une profonde déflation de la dette mondiale, suivie d’une récession (et peut-être d’une dépression ), créant ainsi des instabilités financières et économiques et de nouvelles tensions dans les relations internationales avec des conséquences désastreuses pour les pays émergents et en développement, sans parler des pays développés.
Comme mentionné dans Öncü (2019), alors que dans les pays en développement développés et à revenu élevé, le secteur privé non financier est plus surendetté, dans les pays en développement à revenu intermédiaire et à faible revenu, le secteur public est plus surendetté. Étant donné que le désendettement de la dette du secteur privé non financier mondial a déjà commencé, l’analyse d’Öncü (2019) indique que les dettes du secteur public des pays développés et des pays en développement à revenu élevé augmenteront également et que les gouvernements pourront sauver leurs économies. diminuera également dans ces pays. En outre, cela limitera considérablement la capacité des gouvernements à consacrer à des projets liés au changement climatique pour faire face aux effets potentiellement catastrophiques du changement climatique pour de nombreuses années à venir, diminuant nos espoirs de faire les investissements et les innovations nécessaires pour faire face à la crise climatique désormais existentielle à temps. Enfin, mais non des moindres, les mesures que nous devons prendre pour contrôler la propagation de Covid-19 avant qu’un remède ne soit trouvé remet encore plus en question le système financier, car les gens cessent de gagner un revenu et les entreprises font faillite (Keen 2020b).
Désendettement ordonné
L’année dernière, dans cette chronique, j’ai examiné la réforme monétaire allemande (GCR) de 1948 comme un exemple moderne de restructuration de la dette pour voir si elle pouvait être adaptée pour être utilisée maintenant (Öncü 2019). Rappelons que le plan initial du GCR consistait en (i) la conversion de la monnaie et des dettes à un ratio de 10 reichsmarks pour un deutschemark, et (ii) un fonds constitué avec un prélèvement sur le capital pour l’égalisation des charges (Lastenausgleich) pour corriger la partie de l’iniquité entre les propriétaires de dettes et les propriétaires d’actifs réels et d’actions de sociétés. Comme le GCR réel s’écartait du GCR prévu en ce qu’il obligeait toutes les institutions financières à retirer de leurs bilans tout titre du Reich et à annuler tous les comptes et avoirs en devises du Reich, il a altéré les bilans de presque toutes les institutions financières . Les demandes de péréquation étaient la solution, qui étaient des obligations d’État portant intérêt d’un gouvernement alors inexistant et qui n’avaient pas de barèmes d’amortissement fixes. Ils devinrent plus tard des obligations de la République fédérale d’Allemagne, établie le 23 mai 1949.
Dans ses deux postes Patreon, Keen (2020a, 2020b) a proposé plusieurs mesures extraordinaires, dont le Modern Debt Jubilee »(MDJ) de Keen (2017) que les gouvernements, les banques centrales et les régulateurs financiers devraient prendre dès maintenant pour arrêter les effets sur la santé de Covid- 19 déclenchant une crise financière qui pourrait à son tour aggraver Covid-19. En soutenant de tout cœur ces mesures immédiates, j’ajoute un cadre de désendettement coordonné au niveau mondial à examiner ultérieurement qu’Ahmet Öncü et moi-même avons proposé dans Öncü et Öncü (2020a, 2020b). Notre proposition est un mélange du MDJ et du GCR.
Dans notre cadre, il y aurait trois autorités pour maintenir un compte de dépôt à la banque centrale dans chaque pays: une autorité de désendettement pour la réduction de l’effet de levier, l’autorité Lastenausgleich pour les prélèvements sur les capitaux et une autorité climatique pour le financement des besoins dans l’élaboration des plans climatiques nationaux. Ces autorités nationales devraient être coordonnées au niveau mondial par le biais des organismes compétents des Nations Unies.
L’autorité Lastenausgleich relèverait du ministère des Finances, tandis que les autorités chargées du désendettement et du climat seraient des sociétés à but non lucratif promues par le gouvernement. Le gouvernement capitaliserait les autorités responsables du désendettement et du climat par les obligations perpétuelles à coupon zéro émises par le Trésor, c’est-à-dire nos propositions de péréquation. L’autorité de désendettement vendrait alors ses créances de péréquation à la banque centrale en échange d’une augmentation du solde de son compte de dépôt auprès de la banque, tandis que l’autorité climatique attendrait la fin du désendettement. De plus, l’autorité climatique ne serait pas autorisée à ouvrir des comptes de dépôt à ses emprunteurs pour s’assurer qu’elle serait un pur intermédiaire financier, pas une banque.
En supposant qu’un pourcentage de réduction de la dette convenu à l’échelle mondiale qui porterait l’effet de levier du secteur non financier mondial bien en dessous de 100% est déterminé, et que tous les pays conviennent d’agir simultanément, le cadre est le suivant (i) les institutions financières comprenant les banques et les institutions financières non bancaires (IFNB) amortissent tous les prêts et titres de créance des deux côtés de leur bilan selon le pourcentage requis; (ii) l’autorité de désendettement indemnise les banques et les IFNB pour la perte éventuelle; et (iii) l’autorité de désendettement verse à chaque résident qualifié le montant qui lui est alloué inférieur à l’allégement de dette éventuel. Si une IFNB gagne après la réduction de dette ci-dessus, elle devrait devoir des paiements de péréquation à l’autorité de désendettement de sa juridiction. Notez que comme toutes les dettes signifient toutes les dettes, les dettes du secteur public seront également réduites du même pourcentage, à l’exception des dettes officielles des souverains qui n’entrent pas dans le champ d’application de notre cadre proposé et devraient être traitées par d’autres moyens.
Après désendettement
Après désendettement, le solde du compte de l’autorité de désendettement auprès de la banque centrale diminue tandis que le solde total des comptes bancaires (réserves) auprès de la banque centrale augmente du paiement total effectué par l’autorité de désendettement. Par conséquent, l’argent de base augmente par le paiement total de l’autorité de désendettement. Étant donné que les IFNB et les résidents ne peuvent pas tenir de comptes de dépôt à la banque centrale, ils doivent être payés par l’intermédiaire d’une banque qui crée des dépôts pour les IFNB et les résidents sur les réserves. Par conséquent, l’argent au sens large augmente du montant du paiement aux IFNB et aux résidents.
Un problème est que dans de nombreux pays, les bilans des banques et des IFNB sont des bilans multidevises. Cependant, les paiements de l’autorité de désendettement sont en monnaie nationale, ce qui peut créer un risque de change pour certaines banques et IFNB. Soutenues par les banques centrales, les autorités nationales de désendettement coordonnées au niveau mondial devraient se tenir prêtes à intervenir pour éviter des crises potentielles.
Les autorités obligeraient leurs banques nationales et autres institutions financières à dépenser, le cas échéant, un pourcentage convenu au niveau international de leur argent nouvellement trouvé, après le désendettement des obligations portant intérêt à échéance finie que les autorités climatiques nationales émettraient. Puisque le promoteur de l’autorité climatique est le gouvernement, les obligations de l’autorité climatique auraient le même crédit que les obligations d’État, et la banque centrale accepterait les obligations de l’autorité climatique dans ses opérations d’open market. Par conséquent, les obligations de l’autorité climatique seraient le principal outil de gestion des réserves et des dépôts créés par les demandes de péréquation. En outre, les obligations de l’autorité climatique pourraient être utilisées pour l’écologisation du système financier grâce à l’investissement des réserves de change des banques centrales proposé par la Banque des règlements internationaux (BRI 2019).
Enfin, dotées d’un registre de la richesse coordonné au niveau mondial »(Stiglitz et al 2019), les autorités de Lastenausgleich percevraient des impôts sur la fortune progressifs auprès des propriétaires d’actifs financiers réels et non endettés pour l’égalisation des charges. Alors qu’une partie de ces taxes pourrait être utilisée pour retirer certaines des demandes de péréquation et les réserves et dépôts correspondants créés dans le cadre du processus de désendettement, une autre partie pourrait être transférée aux autorités climatiques et le reste pourrait être dépensé dans l’intérêt de la société. .

 

L’explosion des sens lors d’un vol en jet

Imaginez que vous êtes attaché au cockpit d’un avion de combat à réaction très performant, qui fonce dans le ciel à une vitesse fulgurante, à quelques mètres au-dessus du sol. L’exaltation, l’adrénaline et la sensation de vitesse sont indescriptibles. Dans cet essai, nous allons nous pencher sur l’expérience incroyable que représente le fait de voyager à bord d’un avion de chasse à basse altitude, en nous intéressant aux sensations, à l’impact sur les sens et au lien profond qui existe entre l’homme et la machine. Au fur et à mesure que l’avion de chasse accélère sur la piste, la force des moteurs le propulse vers l’avant avec une puissance inégalée. La poussée absolue générée par les moteurs est une véritable sensation physique qui fait vibrer tout le corps. Le rugissement assourdissant des moteurs engloutit le cockpit, produisant une expérience auditive intense qui souligne l’immense énergie déployée.

Voler à basse altitude à bord d’un avion de chasse offre une perspective totalement différente de la vitesse. Avec le sol qui défile à quelques mètres sous nos pieds, la sensation d’accélération du terrain est impressionnante. Le monde entier devient flou à mesure que l’avion initial et l’avion se fondent dans le paysage, ce qui donne l’impression de ne faire qu’un avec la vitesse et le vol de la compagnie aérienne. À des vitesses aussi élevées, les stimuli visibles bombardent les sensations, créant une expérience surréaliste et époustouflante. Le paysage est un flou de couleurs, de formes et de finitions. La rapidité avec laquelle le paysage défile met l’esprit au défi de traiter les informations visibles, laissant généralement une impression durable de crainte et d’émerveillement.

Étant donné que le chasseur à réaction effectue des virages serrés et des montées et descentes à grande vitesse, l’aviateur et les passagers subissent la pression des forces gravitationnelles, connues sous le nom de forces G. Ces facteurs exercent une pression sur le corps. Ces facteurs exercent une pression sur le corps, qui se sent plus lourd ou plus léger selon la trajectoire de l’accélération. Les forces G intensifient l’aspect physique de la rencontre, ajoutant à la sensation totale de vitesse et créant un sentiment distinctif, presque d’apesanteur. Voyager à bord d’un avion de chasse exige une acuité mentale et une concentration accrues. Les vitesses élevées et les manœuvres à très basse altitude exigent une prise de décision en une fraction de seconde et un contrôle précis. La concentration intense nécessaire à la conduite de l’avion à de telles vitesses accroît les sensations du pilote, tour en avion de chasse créant un état intellectuel extraordinaire qui amplifie encore la sensation de vitesse.

Au-delà des sensations de vitesse, le vol en avion de chasse est une orchestration de paysages, de sons et de sensations. Les mouvements synchronisés de l’avion, l’interaction harmonieuse des condes et la symphonie du bruit des moteurs se combinent pour produire une expérience immersive qui laisse une empreinte durable dans l’esprit. Voler à basse altitude à bord d’un avion de chasse est une expérience viscérale et stupéfiante de la vitesse et de la puissance. Depuis la poussée extrême des moteurs jusqu’à l’accélération du transfert au sol, chaque aspect de l’expérience amplifie les sensations et crée une aventure inoubliable. La sensation de vitesse dans un avion de chasse transcende la simple vitesse ; elle devient un lien profond entre l’homme, l’unité et la liberté illimitée dans le ciel.