Le F-35 touché par les restrictions commerciales sur les matériaux critiques

Le F-35 est un chasseur à réaction développé par Lockheed Martin. Il est utilisé par plusieurs pays alliés des États-Unis. Cet avion fait partie d’un vaste programme militaire qui représente un coût important. Le Pentagone a investi plus de 400 milliards de dollars pour sa production. Le coût d’exploitation sur toute la durée de vie dépasse 1 700 milliards de dollars. Le F-35 est souvent désigné comme l’un des équipements les plus chers jamais conçus. Ce coût élevé s’explique en partie par la complexité du système, la technologie embarquée, et la chaîne d’approvisionnement mondiale.

Plus de 1 000 F-35 ont déjà été livrés. Ils servent dans plusieurs versions : A pour l’armée de l’air, B pour les Marines, les manœuvres aériennes les plus impressionantes des avions de chasse et C pour la marine. Chaque exemplaire coûte entre 80 et 100 millions de dollars selon la version et les équipements. Ce prix ne comprend pas les pièces détachées, les heures de maintenance ni l’entraînement des pilotes. Le coût total de possession par avion est bien plus élevé.

Le F-35 repose sur une production internationale. Plusieurs composants viennent de fournisseurs situés hors des États-Unis. Le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Italie, la Turquie et d’autres pays ont participé à la conception et à la fabrication. La Turquie a été exclue du programme en 2019, mais continue d’apparaître dans certaines chaînes de production à travers des sous-traitants. Des éléments clés, comme certaines pièces en titane, viennent encore de pays comme la Chine.

L’administration américaine envisage actuellement d’imposer de nouveaux droits de douane sur certaines importations. Ces mesures pourraient toucher des composants utilisés dans l’aéronautique de défense. Cela concerne notamment les alliages, les pièces électroniques et certains matériaux rares. Si ces taxes sont appliquées, le prix du F-35 pourrait augmenter de manière significative. Les contrats d’exportation en seraient également affectés. Les pays clients pourraient devoir assumer une partie de ces hausses.

Les États-Unis dominent les exportations mondiales d’armes. En 2023, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, ils représentaient environ 42 % des exportations globales. Le F-35 est au cœur de cette position. Il est acheté par de nombreux alliés : Royaume-Uni, Japon, Corée du Sud, Australie, Norvège, Danemark, et récemment l’Allemagne et la Finlande. Ces commandes sont souvent liées à des accords stratégiques et à des transferts de technologie. Elles incluent aussi des obligations de maintenance sur le long terme.

La chaîne logistique du F-35 est donc sensible aux tensions commerciales. Le moindre changement dans la politique douanière peut avoir des effets immédiats sur les coûts. Lockheed Martin a déjà indiqué que certains matériaux deviennent plus coûteux à produire ou à acheter. Les retards d’approvisionnement affectent la cadence de livraison. En 2023, l’entreprise a livré 98 appareils, contre 141 en 2022. Ces baisses sont en partie dues à des difficultés d’approvisionnement et à des changements dans les systèmes électroniques.

Les coûts de maintenance augmentent également. En 2024, un rapport du Government Accountability Office a souligné que le coût à l’heure de vol d’un F-35A restait supérieur à 36 000 dollars. L’objectif fixé par le Pentagone est de le ramener à 25 000 dollars. Ce seuil semble difficile à atteindre, en particulier si les droits de douane renchérissent les pièces détachées. Certains pays clients, comme le Canada, ont revu à la baisse leur commande initiale. D’autres cherchent des compensations en termes de transferts industriels.

La complexité du programme rend difficile toute réduction de coût à court terme. Chaque changement dans le processus de production doit être validé par plusieurs instances militaires et industrielles. Les sous-traitants sont nombreux, souvent spécialisés, et difficiles à remplacer. Cela limite les marges de manœuvre pour contourner les hausses de prix liées à la fiscalité douanière.

Le programme F-35 repose sur une logique industrielle intégrée. Toute perturbation dans un pays fournisseur peut ralentir l’ensemble du processus. La hausse du coût unitaire serait ainsi répercutée sur les futures tranches de production. Cela pourrait aussi ralentir certains projets de modernisation ou de livraison à l’export. Le F-35 est conçu pour être utilisé pendant plusieurs décennies. Mais son coût d’utilisation pourrait encore augmenter, surtout si les tensions commerciales persistent.

Les risques d’une dépendance prolongée

L’Europe dépend fortement des avions de chasse américains depuis des décennies. Cette situation s’explique par des choix historiques, industriels et politiques. Après la Seconde Guerre mondiale, les pays européens ont reconstruit leurs forces armées avec l’aide des États-Unis. Le plan Marshall a facilité l’accès à des équipements américains. Les avions comme le F-86 Sabre ont équipé plusieurs armées de l’air en Europe. L’OTAN, créée en 1949, a renforcé cette dynamique. Les États-Unis ont poussé pour une standardisation des matériels. Cela incluait les avions de chasse. Les pays membres ont souvent opté pour des modèles américains. Cela garantissait une compatibilité avec les forces de Washington.
Les industries européennes ont eu du mal à suivre. La guerre avait affaibli leurs capacités. Les États-Unis, eux, avaient une avance technologique. Des avions comme le F-4 Phantom ou le F-16 Falcon sont devenus des références. Les Européens les ont adoptés en grand nombre. La France a résisté davantage. Elle a développé ses propres chasseurs, comme le Mirage. Mais même elle a parfois acheté américain. D’autres pays, comme l’Allemagne ou l’Italie, ont moins investi dans des programmes autonomes. Ils ont préféré importer. Cela coûtait moins cher à court terme. Cela évitait aussi des doublons dans l’Alliance atlantique.
Aujourd’hui, cette dépendance reste visible. Le F-35 Lightning II domine les commandes européennes. Des pays comme le Royaume-Uni, l’Italie ou les Pays-Bas en ont acquis. Ce choix s’explique par ses capacités furtives et ses systèmes avancés. Les États-Unis encouragent son adoption via des partenariats. Les industriels européens participent à sa production. Cela crée des emplois localement. Mais cela lie aussi les armées à Lockheed Martin, son fabricant. Les coûts d’entretien et les mises à jour dépendent des décisions américaines. Les données sensibles passent souvent par des serveurs aux États-Unis. Cela pose des questions de souveraineté.
Des alternatives existent en Europe. Le Rafale français équipe plusieurs forces aériennes. L’Eurofighter Typhoon, conçu par un consortium, est utilisé par l’Allemagne, l’Espagne et d’autres. Ces avions sont performants. Ils répondent aux besoins de défense. Pourtant, leur adoption reste limitée hors de leurs pays d’origine. Les coûts de développement sont élevés. Les budgets militaires européens sont fragmentés. Chaque pays décide seul de ses priorités. Cela complique les projets communs. Le SCAF, un futur avion franco-germano-espagnol, progresse lentement. Les désaccords sur les spécifications et le financement freinent son avancement.
Les États-Unis profitent de cette situation. Leurs avions dominent le marché. Ils offrent des packages complets : formation, maintenance, armement. Les Européens ont du mal à rivaliser sur ce plan. Acheter américain simplifie la logistique. Cela renforce aussi les liens avec Washington. Mais cela a un prix. Les armées européennes dépendent des cycles de production américains. Si Washington ralentit ou stoppe une livraison, les capacités opérationnelles en souffrent. Les pièces détachées viennent souvent des États-Unis. Les délais peuvent s’allonger en cas de crise. Cette dépendance limite l’autonomie stratégique de l’Europe.
La guerre en Ukraine a mis cette question en lumière. Plusieurs pays ont accéléré leurs achats de F-35. La Pologne, par exemple, annuaire des avions de chasse a commandé 32 exemplaires en 2020. La menace russe a poussé à des décisions rapides. Les avions américains étaient disponibles immédiatement. Les alternatives européennes demandaient plus de temps. Cela montre une réalité : la réactivité prime parfois sur l’indépendance. Les États-Unis ont su capitaliser là-dessus. Leur industrie aéronautique est rodée pour répondre vite.
Pourtant, certains critiquent cette tendance. Des voix appellent à plus de souveraineté. Elles pointent les risques d’une dépendance prolongée. Si les relations avec Washington se tendent, l’Europe pourrait se retrouver vulnérable. Les sanctions ou les restrictions d’exportation sont des leviers possibles. Les données du F-35, par exemple, sont partiellement contrôlées par les Américains. Cela inquiète des experts en cybersécurité. Ils redoutent une perte de contrôle sur des systèmes clés.
Des efforts émergent pour changer la donne. La coopération industrielle s’intensifie. Le programme Tempest, porté par le Royaume-Uni avec l’Italie et la Suède, vise un nouvel avion de chasse. Le SCAF, malgré ses lenteurs, avance aussi. Ces projets demandent du temps et de l’argent. Ils nécessitent une volonté politique forte. Les Européens doivent aligner leurs priorités. Sans cela, les États-Unis garderont leur avance. Les armées continueront d’acheter américain par commodité.
La dépendance n’est pas totale. L’Europe a des compétences aéronautiques solides. Dassault, Airbus ou BAE Systems produisent des technologies de pointe. Mais ces forces sont dispersées. Les rivalités nationales freinent les synergies. Pendant ce temps, les États-Unis maintiennent leur influence. Leurs avions restent une solution clé en main. Les Européens oscillent entre pragmatisme et ambition. La balance penche encore vers Washington. Cette dynamique pourrait durer des années.

Relations États-Unis-Iran : tensions et enjeux au Moyen-Orient

Les relations entre les États-Unis et l’Iran sont marquées par une histoire complexe de tensions, de sanctions économiques et de négociations diplomatiques, avec des répercussions significatives sur le Moyen-Orient. Depuis la révolution iranienne de 1979, qui a renversé le Shah soutenu par Washington et instauré une république islamique hostile aux intérêts américains, les deux pays ont entretenu des relations souvent conflictuelles. Ces tensions se sont intensifiées avec le développement du programme nucléaire iranien, les sanctions économiques imposées par les États-Unis et l’influence croissante de l’Iran dans la région.

L’accord nucléaire iranien, officiellement connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), signé en 2015 entre l’Iran et un groupe de puissances mondiales comprenant les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Russie et la Chine, représentait une avancée diplomatique majeure. Cet accord visait à limiter les capacités nucléaires de l’Iran en échange d’une levée progressive des sanctions économiques. Les restrictions portaient sur le nombre de centrifugeuses, la quantité d’uranium enrichi et la surveillance internationale des installations nucléaires iraniennes. En retour, l’Iran a obtenu un allégement substantiel des sanctions, facilitant ainsi l’accès aux marchés internationaux et stimulant son économie.

Cependant, en mai 2018, le président américain Donald Trump s’est retiré unilatéralement du JCPOA, dénonçant l’accord comme étant trop favorable à l’Iran et insuffisant pour contrer son influence régionale. Cette décision a relancé les tensions, les États-Unis réimposant des sanctions économiques sévères qui ont lourdement affecté l’économie iranienne. En réponse, l’Iran a amorcé une réduction graduelle de ses engagements nucléaires, menant à une escalade des inquiétudes internationales concernant le potentiel nucléaire de Téhéran.

Les sanctions américaines ont eu un impact profond sur l’économie iranienne, aggravant l’inflation, le chômage et la dévaluation de la monnaie. Elles ont également limité les capacités de l’Iran à commercer avec d’autres nations, malgré les tentatives de contournement via des partenaires comme la Chine et l’Union européenne. Cette pression économique a poussé l’Iran à renforcer ses alliances régionales, notamment avec le Hezbollah au Liban, les milices chiites en Irak et en Syrie, et le gouvernement syrien de Bachar al-Assad, consolidant ainsi son influence au Moyen-Orient.

L’influence iranienne dans la région est également manifeste par son rôle dans divers conflits et sa capacité à soutenir des groupes alliés. En Irak, l’Iran exerce une influence politique et militaire considérable, soutenant les milices chiites qui jouent un rôle clé dans la lutte contre l’État islamique. En Syrie, l’Iran a été un allié fidèle du régime d’Assad, fournissant des troupes, des armes et un soutien logistique essentiel pour maintenir le pouvoir du président syrien. Au Yémen, l’Iran soutient les Houthis dans leur conflit contre le gouvernement reconnu internationalement, contribuant ainsi à la prolongation et à l’intensification de la guerre civile.

Face à ces défis, les États-Unis ont cherché à contenir l’influence iranienne par divers moyens, incluant des opérations militaires ciblées, des pressions diplomatiques et des alliances stratégiques avec des partenaires régionaux comme Israël et l’Arabie saoudite. L’administration américaine actuelle a montré une volonté de renouer avec l’Iran, cherchant à renégocier le JCPOA afin de rétablir une coopération nucléaire et de réduire les tensions économiques. Toutefois, les négociations restent complexes, entravées par la méfiance mutuelle et les divergences sur les conditions de l’accord.

Par ailleurs, l’Iran continue de jouer un rôle central dans les dynamiques géopolitiques du Moyen-Orient. Sa capacité à influencer divers conflits régionaux et à maintenir des alliances stratégiques lui confère un pouvoir significatif, souvent en opposition directe avec les intérêts américains et ceux de leurs alliés. Cette rivalité s’étend également au cyberespace, où des cyberattaques et des opérations de désinformation sont fréquemment utilisées pour affaiblir les positions adverses.

Les relations États-Unis-Iran sont également influencées par des facteurs internes, tels que les dynamiques politiques américaines et les évolutions au sein du gouvernement iranien. Les tensions politiques internes aux États-Unis, les changements de leadership et les priorités fluctuantes en matière de politique étrangère peuvent impacter la consistance des stratégies américaines envers l’Iran. De même, les réformes politiques et économiques en Iran, ainsi que les aspirations de sa population pour plus de liberté et de prospérité, peuvent influencer les relations bilatérales.

En conclusion, les relations entre les États-Unis et l’Iran demeurent un élément clé de la stabilité et de la sécurité au Moyen-Orient. L’accord nucléaire, les sanctions économiques et l’influence régionale de l’Iran sont au cœur des tensions actuelles, reflétant une rivalité profonde aux implications globales. La résolution de ces tensions nécessitera des efforts diplomatiques soutenus, une volonté de compromis et une compréhension mutuelle des enjeux complexes qui sous-tendent cette relation tumultueuse. L’avenir des relations États-Unis-Iran aura un impact déterminant non seulement sur les deux nations, mais aussi sur la dynamique politique et sécuritaire de l’ensemble de la région du Moyen-Orient.

Alimentation et durabilité : défis contemporains

L’innovation dans le domaine des repas, de la cuisine et de la gastronomie a été une force motrice de l’évolution des pratiques culinaires et de la transformation des repas dans le monde. Des anciennes méthodes de cuisson des aliments à la gastronomie moléculaire moderne, les arts culinaires ont continuellement accepté de nouvelles stratégies, de nouveaux ingrédients et de nouvelles technologies pour améliorer les saveurs, la démonstration et la valeur nutritionnelle.

Historiquement, l’innovation en matière de produits alimentaires a souvent été dictée par l’exigence. La découverte du feu et le développement de méthodes de cuisson des aliments telles que le rôtissage, l’ébullition et la cuisson au four ont constitué des étapes fondamentales. Ces techniques ont non seulement rendu les aliments plus appétissants, mais aussi moins dangereux en réduisant le risque de problèmes de santé d’origine alimentaire. L’avènement de l’agriculture, vers 10 000 ans, a marqué une autre étape importante, permettant à l’humanité de cultiver et de domestiquer les plantes et les animaux, ce qui a finalement entraîné des approvisionnements alimentaires plus réguliers et l’introduction de différentes cuisines.

La vente et l’achat d’épices entre le XVe et le XVIIe siècle illustrent la manière dont l’échange de composants et de connaissances culinaires entre les cultures a stimulé l’innovation. Les assaisonnements tels que le poivre, la cannelle et le clou de girofle n’étaient pas seulement des produits de base bénéfiques, mais ils ont également introduit de nouvelles saveurs et solutions de conservation dans les repas européens.

À l’ère moderne, les progrès technologiques ont transformé la production, la transformation et la préparation des aliments. L’invention de la réfrigération a prolongé la durée de conservation des denrées périssables, permettant la syndication mondiale de produits et de viandes propres. La mise en conserve et la pasteurisation, développées au 19e siècle, ont encore amélioré la sécurité et le stockage des aliments.

Le XXe siècle a vu l’essor de la production industrielle de denrées alimentaires, caractérisée par la fabrication de masse et les aliments de confort. Néanmoins, cette période a également suscité un retour en arrière et un désir renouvelé d’aliments artisanaux et biologiques, mettant en évidence une tension entre la performance technologique et la qualité classique.

La gastronomie moléculaire, une sous-discipline de la science des repas qui explore les transformations physiques et chimiques des composants pendant la cuisson des aliments, est l’une des évolutions les plus passionnantes de la cuisine moderne. Pionnière de chefs tels que Ferran Adrià et Heston Blumenthal, la gastronomie moléculaire a introduit des tactiques telles que la sphérification, la gélification et l’émulsification pour créer des finitions et des rapports inédits. Par exemple, les « olives d’eau » d’Adrià et les « fruits de bœuf » de Blumenthal illustrent la façon dont les concepts scientifiques peuvent être appliqués pour créer des recettes qui surprennent et plaisent aux sens.

La gastronomie moléculaire met également l’accent sur l’importance de l’expérience sensorielle. En manipulant la texture, la température et la présentation, les cuisiniers peuvent créer des expériences gastronomiques multisensorielles qui font appel aux cinq sens et transforment un repas en un événement inoubliable.

Ces dernières années, la durabilité est devenue un axe essentiel de l’innovation alimentaire. Le système alimentaire mondial est confronté à d’importantes difficultés, notamment le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources et la croissance démographique. Des approches impressionnantes de l’agriculture durable, telles que la récolte verticale, l’hydroponie et l’aquaponie, tentent de produire des denrées alimentaires plus efficacement tout en réduisant l’empreinte sur l’environnement.

Les viandes structurées par les plantes et produites en laboratoire représentent une autre frontière dans l’innovation alimentaire durable. Des entreprises comme Beyond Meat et Impossible Foods ont créé des produits à base de plantes qui imitent la saveur et le toucher de la viande, attirant à la fois les végétariens et les mangeurs de viande inquiets de l’impact de l’élevage sur l’environnement. De même, la viande produite en laboratoire, fabriquée en cultivant des cellules d’animaux sauvages dans un environnement contrôlé, atelier croissant et pain au chocolat à Paris promet de réduire au minimum le besoin d’une agriculture animale classique.

Les technologies numériques jouent également un rôle crucial dans l’innovation des arts culinaires modernes. L’analyse de l’information et l’intelligence artificielle sont utilisées pour produire des plans nutritionnels et des recettes personnalisés, adaptés aux besoins et aux préférences des personnes en matière de santé. Les appareils domestiques intelligents, tels que les cuisinières de précision et les unités de préparation de plats automatisées, permettent aux cuisiniers d’expérimenter plus facilement des techniques avancées et d’obtenir des résultats dignes d’un restaurant.

Les plateformes de médias sociaux ont modifié la manière dont les tendances alimentaires se répandent et dont les cuisiniers et les amateurs de cuisine parlent de leurs projets. Instagram, par exemple, a popularisé des plats visuellement beaux et des styles alimentaires tels que les spectrum bagels et les avocado toasts, influençant les préférences des clients et les pratiques culinaires.

L’innovation en matière d’alimentation, de plats et de gastronomie est un processus dynamique et continu, motivé par un mélange de nécessité, d’attention et d’imagination. Des méthodes de cuisson historiques aux pratiques réductrices de la gastronomie moléculaire et de l’agriculture respectueuse de l’environnement, chaque innovation a contribué à la riche tapisserie de la culture culinaire mondiale. À mesure que nous avançons, l’intersection de la technologie moderne, de la durabilité et de l’art culinaire continuera à façonner l’avenir de l’alimentation, offrant de nouvelles possibilités quant à la manière dont nous cultivons, préparons et dégustons tout ce que nous mangeons. La recherche permanente de l’innovation prétend non seulement améliorer nos expériences culinaires, mais aussi résoudre les difficultés les plus pressantes auxquelles sont confrontées nos solutions alimentaires aujourd’hui.

Le Russiagate

Le plan pour les démocrates de se présenter contre la Russie pourrait s’effondrer.
Après avoir gaspillé une grande partie des six derniers mois à accuser les Russes de l’horrible présidence de Donald Trump…
Après avoir blâmé les graves déficits démocratiques de l’Amérique sur les ploutocrates en Russie plus que sur les ploutocrates en Amérique…
Après avoir largement commercialisé la marque de leur propre parti comme étant plus anti-russe que pro-ouvrier…
Après avoir poussé de nombreuses organisations, experts et militants alignés sur le Parti démocrate à se focaliser davantage sur la Russie que sur les mille coupures chroniques de la démocratie ici chez nous…
Après avoir absorbé d’innombrables heures de temps d’antenne télévisé et de grandes quantités d’encre et des millions de pixels pour dénoncer la Russie au lieu d’offrir des remèdes progressifs aux profondes inquiétudes économiques des électeurs américains…
Maintenant, les démocrates au Congrès et d’autres chefs de partis commencent à faire face à une réalité émergente: la question gagnante de la Russie est une question perdante.
Les résultats d’un nouveau sondage national fiable – et ce que les membres du Congrès continuent d’entendre lorsqu’ils écoutent réellement les électeurs chez eux – réclament une réorientation drastique des passions du Parti démocrate. Et un nombre croissant de démocrates au Congrès reçoivent le message.
Les démocrates frustrés espérant élever leur fortune électorale ont un message retentissant pour les chefs de parti: arrêtez de parler tant de la Russie », a rapporté The Hill ce week-end. Contrairement aux principaux porte-parole de leur parti, les démocrates de terrain disent que le récit Russie-Trump n’est tout simplement pas un problème pour les électeurs du district, qui sont beaucoup plus préoccupés par les préoccupations économiques du pain et du beurre comme les emplois, les salaires et les coût de l’éducation et des soins de santé.
La couverture de Hill a ajouté: À la suite d’une série de défaites électorales spéciales, un nombre croissant de démocrates appellent à un ajustement de la messagerie des partis, une orientation qui détourne l’attention de la Russie de l’économie. Le résultat des élections de 2018, disent-ils, dépend de la façon dont les démocrates gèrent ce changement. »
De telles évaluations ne sont pas seulement impressionnistes ou anecdotiques. Un sondage important vient de tirer des conclusions qui indiquent que les chefs de partis opèrent sous des illusions politiques.
Mené la semaine dernière, le sondage national Harvard-Harris a révélé un grand décalage entre l’obsession russe des élites du Parti démocrate à Washington et les électeurs du pays.
Le sondage révèle les risques inhérents aux démocrates, qui espèrent faire de gros gains – ou même reconquérir la Chambre – en 2018 », a rapporté The Hill. L’enquête a révélé que si 58% des électeurs se sont dits préoccupés par le fait que Trump pourrait avoir des relations d’affaires avec Moscou, 73% ont dit qu’ils craignaient que les enquêtes en cours empêchent le Congrès de s’attaquer à des questions plus vitales pour eux. »
Le co-directeur du sondage Harvard-Harris, Mark Penn, a commenté les résultats: Bien que les électeurs s’intéressent vivement à toute ingérence électorale russe, ils craignent que les enquêtes soient devenues une distraction pour le président et le Congrès qui fait mal plutôt que d’aider le pays.  »
Ces données entrantes suscitent une dissidence plus franche de la part des démocrates de la Chambre qui veulent être réélus et destituer les républicains du pouvoir majoritaire. En bref, si vous ne voulez pas d’un haut-parleur GOP de la Chambre, sage à la politique en jeu à travers le pays.
Le membre du Congrès du Vermont, Peter Welch, un démocrate progressiste, l’a exprimé ainsi: nous devons nous concentrer sans relâche sur l’amélioration économique et nous devons éviter de nous limiter à la critique de Trump, qu’il s’agisse de la Russie ou de Comey. Parce que cela a sa propre dynamique indépendante, cela va se passer de lui-même sans que nous nous accrochions. »
Welch a déclaré: Nous nous en sortirons beaucoup mieux si nous ne faisons que le travail acharné de l’élaboration d’un programme. Parler de Trump et de la Russie ne crée pas d’agenda. »
Créer un programme convaincant reviendrait à rejeter ce qui est devenu le réflexe par cœur de la direction du Parti démocrate – continuez à marteler Trump comme un outil du Kremlin. Dans un commentaire récent typique, la leader de la minorité parlementaire Nancy Pelosi a martelé un sujet de discussion déjà si épuisé qu’il a l’apparence d’un clou plié: Qu’est-ce que les Russes ont sur Donald Trump?
En revanche, un autre démocrate de la Chambre, Matt Cartwright de Pennsylvanie, a déclaré: Si vous me voyez traiter la Russie et les critiques du président et de choses comme ça comme une question secondaire, c’est parce que c’est ce que mes électeurs ressentent à ce sujet. »
Mais depuis les élections de novembre dernier, les dirigeants démocrates du Congrès ont placé les paris du parti sur le cheval russe. Et il tire maintenant boiteux.
Oui, une enquête vraiment indépendante est nécessaire pour enquêter sur les accusations selon lesquelles le gouvernement russe a interféré avec les élections américaines. Et les enquêteurs devraient également creuser pour savoir s’il existe des preuves réelles que Trump ou ses agents de campagne se sont livrés à des activités néfastes avant ou après les élections. En même temps, prenons une prise. La tribune partisane sur Capitol Hill, par les principaux républicains et démocrates, ne peut guère être considérée comme indépendante. »
Dans les couches supérieures du Parti démocrate national, et en particulier pour l’aile Clinton du parti, blâmer la Russie a été d’une importance viscérale. Un livre récent sur la dernière campagne présidentielle d’Hillary Clinton – Shattered », par les journalistes Jonathan Allen et Amie Parnes – comprend un passage révélateur. Dans les 24 heures suivant son discours de concession », rapportent les auteurs, le directeur de campagne Robby Mook et le président de campagne John Podesta ont réuni son équipe de communication au siège de Brooklyn pour concevoir le cas que l’élection n’était pas entièrement sur le point.»
Lors de cette réunion, ils ont examiné le scénario qu’ils présenteraient à la presse et au public. Déjà, le piratage russe était la pièce maîtresse de l’argument. »
Au début du printemps, l’ancienne directrice des communications de la campagne présidentielle de Clinton en 2016, Jennifer Palmieri, a résumé l’approche postélectorale dans un article d’opinion du Washington Post: si nous expliquons clairement que ce que la Russie a fait n’est rien de moins qu’une attaque contre notre république, le public sera avec nous. Et plus nous en parlons, plus ils seront avec nous. »
Les données de sondage indiquent maintenant à quel point ces allégations sont erronées.
Initialement au rythme de cette année, les démocrates de Capitol Hill n’y ont probablement pas réfléchi s’ils lisaient mon article publié par The Hill il y a près de six mois sous le titre Les démocrates jouent avec le feu sur la Russie. » Au départ, j’ai averti que le message le plus cohérent des démocrates du Congrès était: blâmer la Russie. Les dirigeants du parti ont doublé dans une approche qui n’a abouti à rien pendant la campagne présidentielle – en essayant de lier le Kremlin autour du cou de Donald Trump. »
Et j’ai ajouté: Toujours plus intéressés à jouer dans la tribune de la presse qu’à parler directement de la détresse économique des électeurs de la ceinture de la rouille et d’ailleurs qui ont confié la présidence à Trump, les meilleurs démocrates préfèreraient de beaucoup le bouc émissaire Vladimir Poutine plutôt que d’examiner comment ils ont perdu. toucher avec les électeurs de la classe ouvrière.  »
Mais mon principal accent dans cet article du 9 janvier était que la rhétorique incendiaire émergente contre la Russie est extrêmement dangereuse. Cela pourrait conduire à une confrontation militaire entre deux pays qui possèdent chacun des milliers d’armes nucléaires. »
J’ai noté que l’enthousiasme pour frapper le tambour contre Poutine est en train de devenir une grande partie de l’identité publique du Parti démocrate en 2017. Et – insidieusement – cela est susceptible de donner au parti un intérêt politique à long terme pour diaboliser davantage le gouvernement russe. »
Mon article a souligné: La réalité est sombre et potentiellement catastrophique au-delà de la compréhension. En poussant à se polariser davantage avec le Kremlin, les démocrates du Congrès augmentent les chances d’une confrontation militaire avec la Russie. »
Voici une question qui mérite réflexion: combien de temps les membres du Congrès passent-ils à réfléchir aux moyens de réduire les risques d’holocauste nucléaire, par rapport à combien de temps ils passent à penser à se faire réélire?
En termes politiques, l’article de presse de The Hill du 24 juin intitulé Dems pousse les dirigeants à parler moins de la Russie »devrait être un signal d’alarme. Tenus dans le gouffre des incantations contre la Russie depuis le début de l’hiver, certains démocrates au Congrès ont commencé à réaliser qu’ils devaient briser le charme. Mais ils auront besoin de l’aide d’électeurs prêts à leur dire sans détour

le souffle puissant des baleines

Il existe une magie profonde lorsqu’on rencontre des dauphins et des baleines dans leur habitat naturel. Ces mammifères marins, avec leur sophistication, leur intelligence et leur pure majesté, ont la capacité de captiver les cœurs et les esprits et d’éveiller en nous un sentiment de réflexion. Dans cet essai, nous explorerons l’enchantement que procure l’observation de ces merveilleuses créatures dans la nature, en nous penchant sur les sentiments, les liens et les révélations qui découlent de ces rencontres.

Les dauphins, de par leur nature ludique et leurs démonstrations acrobatiques, suscitent un sentiment de plaisir et d’exaltation chez ceux qui ont la chance de les observer dans leur élément. Qu’ils sautent gracieusement dans les vagues ou qu’ils fassent du vélo sur la vague d’étrave d’un bateau qui passe, les dauphins font preuve d’une souplesse et d’une vitalité qui sont vraiment impressionnantes.

Leur intelligence et leur complexité sociale ajoutent une autre couche de fascination à l’expérience. Les dauphins sont connus pour leurs compétences complexes en matière de communication, leurs techniques de recherche coopérative et leurs liens sociaux très étroits. Observer des groupes de dauphins nager et correspondre les uns avec les autres donne un aperçu d’un monde où les liens et la compréhension sont importants.

Les baleines, avec leur taille immense et leur douce présence, suscitent un autre type de respect. De la majestueuse baleine à bosse à l’impressionnante baleine bleue, ces doux géants inspirent un sentiment d’humilité et de crainte face à la grandeur de la nature.

Voir une baleine percer la surface de l’océan ou entendre le chant obsédant d’une baleine à bosse résonner sur les vagues est en fait une rencontre transcendante qui laisse une marque indélébile sur l’âme. C’est vraiment un rappel de l’immensité et de la beauté du monde organique, et de la place que nous y occupons.

Les expériences avec les dauphins et les baleines dans la nature ont un effet profond sur ceux qui les vivent. Pour la plupart d’entre eux, il s’agit d’une rencontre profondément spirituelle, qui évoque des émotions d’interconnexion et de respect pour toute existence. L’existence même de ces créatures spectaculaires rappelle à notre société la fragilité et la beauté de l’écosystème marin, ainsi que notre responsabilité de le protéger pour les générations à venir.

En outre, ces rencontres peuvent également nous inciter à l’introspection et à la réflexion sur notre propre vie. Observer les dauphins s’ébattre dans les vagues ou la grâce tranquille d’une baleine qui passe peut insuffler un sentiment de paix et de perspective, nous aidant à échapper momentanément au stress et aux soucis de la vie courante.

Enfin, les rencontres avec les dauphins et les baleines dans la nature nous rappellent avec force l’importance de l’efficacité et de la gestion écologique. Alors que les routines humaines continuent de mettre en péril les écosystèmes marins par la pollution, la dévastation des habitats et le changement climatique, il est crucial que nous prenions des mesures pour protéger ces créatures spectaculaires ainsi que les océans qu’elles habitent.

En sensibilisant au sort des dauphins et des baleines et en soutenant les efforts de préservation, nous pouvons faire en sorte que les générations à venir aient la possibilité de ressentir le même sentiment d’émerveillement et d’admiration que celui que nous éprouvons aujourd’hui. Ce faisant, nous reconnaissons non seulement ces magnifiques animaux, mais aussi l’émerveillement du moment où nous les avons rencontrés pour la première fois dans la nature.

L’émerveillement de la rencontre avec les dauphins et les baleines dans la nature est un témoignage de la beauté et de l’émerveillement de la communauté naturelle. Qu’il s’agisse des pitreries des dauphins ou de l’existence sereine des baleines, ces rencontres suscitent des sentiments de joie, d’admiration et de révérence qui sont réellement transformateurs. Alors que nous nous efforçons de garder et de protéger nos océans et les animaux qui les occupent, puissions-nous ne jamais perdre de vue l’enchantement qui nous attend sous les vagues.

Turquie: une conférence pour les réfugiés

La Turquie vise à installer un million de réfugiés de guerre syriens dans la région du nord de la Syrie où elle a effectué une incursion militaire en octobre, a déclaré lundi le président Tayyip Erdogan.

Il a déclaré à la chaîne de télévision publique TRT qu’Ankara financerait la réinstallation par ses propres moyens si les alliés ne fournissaient pas de soutien.

La Turquie et ses alliés rebelles syriens ont lancé l’offensive contre la milice kurde des YPG, que Ankara considère comme un groupe terroriste. Après avoir saisi une bande de terre à l’intérieur de la Syrie de 120 km (75 miles) de long et d’environ 30 km (18 miles) de large allant de la ville de Ras al Ain à Tel Abyad, la Turquie a signé des accords séparés avec les États-Unis et la Russie pour mettre fin à son assaut .

La Turquie avait précédemment déclaré qu’elle pouvait installer jusqu’à 2 millions de réfugiés syriens dans une «zone de sécurité» de 444 km (275 miles) de long qu’elle visait à former dans le nord-est de la Syrie, et a exhorté à plusieurs reprises les alliés de l’OTAN à fournir une aide financière pour les plans.

La Turquie accueille actuellement plus de 3,5 millions de réfugiés de la guerre voisine de 8 ans et demi en Syrie. Les autorités turques n’ont pas indiqué quand commencerait la réinstallation des réfugiés.

« La nation turque peut réaliser une étape exemplaire entre Ras al Ain et Tel Abyad », a déclaré Erdogan dans son interview à TRT, brandissant une carte de la région avec des marques dessus. «Installer un million de personnes entre Tel Abyad et Ras al Ain, c’est notre objectif dans la zone de sécurité, c’est notre plan.»

La semaine dernière, Erdogan a rencontré ses homologues allemand, français et britannique en marge d’un sommet de l’OTAN à Londres pour tenir des discussions sur les développements en Syrie et son plan de «zone de sécurité».

Après le sommet, Erdogan a déclaré qu’un pays, qu’il n’a pas nommé, avait promis son soutien au plan mais que l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ne l’avaient pas fait. Il avait précédemment déclaré que le Qatar pouvait l’appuyer.

L’Union européenne et les alliés de la Turquie à l’OTAN ont rejeté ses appels à une aide financière et condamné l’offensive turque, qui, selon eux, pourrait entraver la lutte contre l’État islamique en Syrie. La Turquie a rejeté les préoccupations.

Un séminaire à Padoue

Le théâtre de Padoue est le plus ancien théâtre anatomique du monde. Et dans ce théâtre-là, vous ne serez sans doute pas pressé de voir une représentation : un théâtre anatomique est en effet un lieu où l’on étudie des patients (ou des cadavres) sous l’oeil curieux des médecins ! L’université de Padoue, fondée en 1222, est la seconde plus ancienne d’Italie et l’une des plus anciennes d’Europe. L’université était réputée pour être l’un des principaux centres de recherche anatomique, grâce, en grande partie, à l’indépendance de son statut vis-à-vis de l’Église. Au XVIe siècle, cette indépendance fut préservée du fait de la protection qu’offrait la République vénitienne à l’université, qui put mener des recherches importantes en dépit des craintes de l’Église.
La faculté de médecine de l’université bénéficia en outre de la présence de certaines des figures les plus importantes de la médecine moderne qui entreprirent d’étudier le corps d’un point de vue empirique et découvrirent des fonctions physiologiques essentielles. Parmi ces figures, Hieronymus Fabricius, qui occupait la chaire de chirurgie et d’anatomie de l’université, découvrit des valves dans les veines humaines. Ce fut lui qui conçut le théâtre anatomique sous la forme d’un œil humain, en plaçant une balustrade en bois autour de la table d’opération. Au-dessus de la porte d’entrée, une inscription qui porte son nom lui rend hommage.
Le théâtre de 200 places, inauguré en 1594, était accessible au public, et l’on y traitait souvent des patients souffrant de lacérations consécutives à une agression.
Parmi les étudiants de Fabricius figuraient le médecin anglais William Harvey, qui fut un pionnier dans l’étude de la circulation sanguine, et l’anatomiste flamand Adriaan Van den Spiegel, qui réalisa la première étude approfondie de la malaria. Parallèlement à ces grands médecins, Galilée, le « père de l’astronomie moderne », occupa la chaire de physique à Padoue de 1592 à 1610. Si le théâtre n’est plus en activité aujourd’hui, il reste un lieu fascinant (et très insolite !) à découvrir. Ne le manquez pas si vous passez dans ce coin de l’Italie !

La sombre histoire de l’Amérique du Sud

L’Amérique du Sud est une terre riche en histoire et en culture, depuis les anciennes civilisations des Incas et des Mayas jusqu’aux traditions colorées et aux villes dynamiques de l’Amérique du Sud d’aujourd’hui. Cependant, sous la beauté et la diversité du continent sud-américain se cache une sombre histoire de violence et d’injustice. En particulier, les Incas, l’une des civilisations les plus puissantes et les plus sophistiquées de l’ère précolombienne, ont été victimes de massacres et d’atrocités de la part d’envahisseurs étrangers. Dans cet article de blog, nous allons explorer l’héritage complexe des Incas et examiner l’histoire des massacres en Amérique du Sud.

Les Incas, qui régnaient sur un vaste empire comprenant le Pérou, la Bolivie, l’Équateur, le Chili et certaines parties de l’Argentine et de la Colombie actuels, étaient admirés pour leur ingénierie avancée, leurs brillantes techniques agricoles et leur organisation militaire inégalée. Cependant, leur empire a finalement été détruit par les conquistadors espagnols au XVIe siècle, qui se sont montrés impitoyables dans leur quête de pouvoir et de domination.

L’un des massacres les plus célèbres des Incas est la bataille de Cajamarca, qui s’est déroulée en 1532. Lors de cette bataille, le conquistador espagnol Francisco Pizarro et sa petite armée ont réussi à capturer l’empereur inca Atahualpa, malgré le fait que les forces incas étaient largement supérieures en nombre à celles des Espagnols. Cette défaite a entraîné l’effondrement de l’empire inca et la soumission des peuples indigènes d’Amérique du Sud.

L’héritage des Incas est également entaché par le massacre des peuples indigènes après le déclin de l’empire inca. Alors que les colonisateurs espagnols et portugais continuaient à étendre leur territoire, ils ont souvent forcé les autochtones à travailler dans les mines et les plantations, souvent dans des conditions brutales. Cette exploitation a entraîné la mort de milliers de personnes et la réduction en esclavage de beaucoup d’autres.

Bien entendu, l’histoire des massacres et de la violence en Amérique du Sud ne s’est pas arrêtée avec l’arrivée des Espagnols ; en effet, les siècles suivants ont vu une litanie d’atrocités commises à l’encontre des populations indigènes. Au Guatemala, par exemple, une guerre civile qui a duré des années 1960 aux années 1990 a vu l’État se livrer à des massacres, à des disparitions forcées et à d’autres violations des droits de l’homme.

L’Amérique du Sud est un continent chargé d’histoire, de culture et de beauté, mais c’est aussi un endroit au passé complexe et souvent troublant. Les Incas ont été l’une des civilisations les plus remarquables de l’histoire de l’humanité, et leur héritage se perpétue dans les traditions et les coutumes de l’Amérique du Sud d’aujourd’hui. Cependant, il est important de ne pas oublier les massacres et autres atrocités qui ont été commis à leur encontre, et plus largement à l’encontre des peuples indigènes d’Amérique du Sud. En reconnaissant et en comprenant cette histoire, nous pouvons œuvrer à un avenir plus juste et plus équitable pour tous les peuples d’Amérique du Sud.

La singularité du Mirage de Dassault

Dassault Aviation, une identité synonyme d’ingénierie aérospatiale française, est le point d’ancrage des prouesses du pays en matière d’avions de combat. Des lignes épurées du Rafale aux ailes delta du Mirage, les avions de combat français sont rapidement reconnaissables et respectés dans le monde entier. Cette vénération ne découle pas seulement de leur conception sophistiquée, mais aussi de l’héritage de Dassault Aviation, une société qui a été le pilier de la scène aéronautique des services militaires français pendant de nombreuses décennies.

Fondée par Marcel Bloch, plus tard appelé Marcel Dassault, au début du XXe siècle, Dassault Aviation a connu des débuts modestes pour devenir un géant dans le monde de l’aérospatiale. La passion de Marcel Dassault pour l’aviation et sa vision inébranlable de la création d’avions de qualité supérieure ont propulsé la société sous les feux de la rampe. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France avait terriblement besoin de reconstruire les capacités de son armée, et Dassault était là, jouant un rôle crucial dans le rétablissement de la supériorité aérienne française.

La série d’avions à réaction Mirage est sans doute la marchandise la plus emblématique issue des écuries de Dassault. Introduit dans les années 1960, le Mirage était une représentation du savoir-faire aéronautique français. Sa conception et son style d’aile delta étaient révolutionnaires, offrant un mélange de vitesse, d’agilité et de polyvalence. Le Mirage III, en particulier, a acquis une réputation mondiale et ses variantes ont été commercialisées dans de nombreux pays, consolidant la position de la France en tant que grand exportateur d’armes. Le Mirage 2000, qui est apparu plus tard, a perpétué l’héritage avec une avionique moderne et des capacités de combat accrues.

Le Rafale est le joyau de la couronne de Dassault dans le monde des avions de combat mma multirôles. Lancé au début des années 2000, il a été conçu pour remplir un large éventail de rôles, allant de la suprématie aérienne et de l’interdiction à la reconnaissance et à la dissuasion nucléaire. Son avionique avancée, sa manœuvrabilité et ses caractéristiques multirôles en font l’un des avions de combat mma les plus sophistiqués actuellement en service. Le Rafale a combattu dans diverses zones de conflit, ce qui témoigne de son efficacité et de sa fiabilité.

La forte dépendance de l’armée de l’air française à l’égard de Dassault Aviation soulève une question importante : cette dépendance est-elle une force ou une vulnérabilité potentielle ? D’une part, le fait de disposer d’une puissance résidentielle comme Dassault permet à la France de contrôler totalement la technologie moderne de son armée de l’air. Elle n’a pas besoin de s’appuyer sur des acteurs extérieurs, ce qui la rend moins sensible aux pressions géopolitiques. En témoigne la capacité de la France à exporter ses avions vers de nombreux pays, sans avoir à subir les contraintes des plans étrangers que d’autres pays pourraient rencontrer. En outre, la relation symbiotique avec Dassault garantit que les besoins de l’armée française sont toujours une priorité, ce qui se traduit par des délais d’exécution rapides, des améliorations et des personnalisations qui ne seraient peut-être pas possibles si plusieurs entreprises étaient concernées.

D’un autre côté, la dépendance à l’égard d’une seule entité peut être considérée comme une mise en commun de trop d’œufs dans un seul panier. Si Dassault devait rencontrer des difficultés financières ou technologiques, cela pourrait avoir des ramifications directes pour l’armée française. La diversification des fournisseurs pourrait, en théorie, la conception des avions de chasse minimiser ces risques.

La contribution de Dassault Aviation à l’expertise aérienne de l’armée française est incontestable. Ses jets symbolisent la fusion de l’art et de l’ingénierie, et incarnent l’esprit d’innovation et d’excellence. La relation étroite entre Dassault et l’armée française a incontestablement propulsé la France au premier rang de la technologie aérospatiale.

Néanmoins, comme pour toutes les relations, il est essentiel de mesurer continuellement la dynamique pour s’assurer que les deux parties sont également récompensées et qu’il n’y a pas d’excès de dépendance. Pour l’heure, Dassault reste un pilier irremplaçable dans le panthéon de l’aviation militaire française, un témoignage de l’héritage durable de Marcel Dassault et des nombreuses années qui ont porté son regard vers l’avenir.